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Ere numérique : la France s’affirme

Que représentent les nouvelles technologies dans le Made in France ? Voilà une question à laquelle aucune réponse précise ne peut être apportée. En forme de boutade, « un certain poids » pourrait convenir. Mais préférons-lui une formule encourageante « un poids certain et grandissant ». Explications …

Par définition, les technologies nouvelles sont jeunes, et de nombreuses entreprises qui s’y consacrent également. Depuis l’avènement des smartphones, toutes enregistrent des croissances explosives. Difficile, même pour des analystes chevronnés, d’en mesurer les détails. Qui plus est, à la différence d’autres secteurs tels que l’habillement ou le meuble, les nouvelles technologies s’abreuvent à des sources multiples et s’inscrivent dans des itinéraires complexes à recouper.

Des itinéraires complexes

Quai de Jemmapes, dans le Xe arrondissement parisien, un bâtiment qui fascine tout passionné d’architecture abrite le coeur de la société Parrot. Son fondateur Henri Seydoux et ses nombreux collaborateurs y ont donné naissance à de véritables révolutions. Si le Français n’a pas inventé le drone, il en a engendré un vigoureux marché grand public à l’échelon international. Cette réussite est pourtant loin d’être la seule à son actif. Devenu l’un des meilleurs experts au monde du « sans-fil » Bluetooth, il a donné naissance à des équipements mariant design et usages inédits, des cadres photo interactifs à de performantes enceintes acoustiques. Et surtout, Parrot a développé des ensembles Bluetooth pour l’automobile adoptés sous forme d’équipements d’origine par la plupart des grandes marques françaises et étrangères.

Lorsque dans un véhicule, le conducteur s’émerveille en voyant son smartphone se connecter automatiquement à son installation d’origine « GPS- Radio-mains libres », c’est le plus souvent via une technologie Parrot. Comme dans toute production ouÌ€ de l’électronique de grande série est incluse, une part asiatique entre en jeu dans ses produits. Pourtant, globalement, du conçu et mis au point en France jusqu’au made in France pur et dur, les apports aux activités hexagonales de la société du quai de Jemmapes sont d’un poids considérable. Parrot n’est pas à proprement parler une startup. Et encore moins Valeo, équipementier automobile ayant vu le jour en 1923 (sous le nom Ferodo) et qui s’est hissé dans le peloton de tête mondial de ce secteur. Valeo figure aujourd’hui parmi les entreprises les plus en pointe dans l’automobile autonome. Possédant des sites de production dans de nombreux pays, l’équipementier n’en participe pas moins au Made in France. De son usine d’Etaples (62), sortent chaque année plus de 7 millions d’alternateurs, dont la célèbre création maison, nouvelle technologie s’il en est, le célèbre alterno-démarreur. Sous l’appellation « Stop and Start », il arrête et redémarre le moteur d’un véhicule à chaque feu rouge, piloté par une électronique de pointe. Là encore, il est difficile de recouper le périmètre d’un Made in France agissant sous le capot d’une automobile née dans l’Hexa- gone ou hors de nos frontières.

Pas forcément « français mais fabriqué en Chine… »

Qui n’a entendu cette remarque à pro- pos d’équipements siglés d’un logo tricolore ? AÌ€ la différence de ce qui s’observe pour un jean, une chaise ou une chaussure, le poids du Made In France dans le cadre des technologies nouvelles est bien une donnée dont l’évaluation s’avère complexe. Il existe cependant des exemples de très haute technologie en pleine actualité relevant à 100 % du Made In France. Focal, entreprise stéphanoise spécialisée dans la reproduction du son, cultive depuis des années conception et industrialisation exclusivement « du terroir ». Avec ses propres composants et ses processus de fabrication propriétaires, ses enceintes figurent parmi les meilleures références mondiales dans ce qui relève du son « haute résolution », aux performances extrêmes, très supérieures à celles du CD, résultant des moyens de diffusion de l’ère numérique. Son concurrent Devialet en fait tout autant, et de nombreuses PME et firmes moyennes françaises font briller sur les 5 continents le son façon bleu, blanc, rouge.

Avec les startups, l’explosion des concepts, des usages, des productions inédites se vit en temps réel. C’est une véritable épopée, avec des parcours très diversifiés. Pour Netatmo, firme fondée en 2011 par deux Français, dont les stations météo connaissent un gros succès, la course vers le vaste monde a pris la forme de la création d’une filiale US dès 2012. Myfox qui, avec ses caméras intelligentes cible la maison connectée vient de passer sous le giron de Somfy, société bien de chez nous et leader mondial de la motorisation de portes et volets.

Aldebaran et son sympathique robot Nao n’a en revanche pas résisté à une reprise par le japonais Softbank Robotics. Dans les itinéraires de cette jeune génération, du Made In France se retrouve en de nombreuses circonstances. Le tout sans oublier le poids du software, l’ère numérique se caractérisant par une transition de l’objet électronique brut vers l’instrument, son logiciel, sa connexion et le service qui dans bien des cas l’accompagne.

Par La Rédaction

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